Mardi, 23 mai 2023

Les Vert'libéraux biennois posent des jalons pour l'avenir

Bienne a de nouveau besoin d'une politique plus objective. La majorité de gauche au Conseil de ville paralyse les discussions constructives et empêche la ville de Bienne de se préparer pour l'avenir. "Bienne a maintenant besoin de courage pour trouver des solutions. Bienne a besoin du PVL", déclare Kevin Hegg, qui a été élu lundi soir à l'unanimité par les membres du PVL biennois comme nouveau président de la section locale. Il succède ainsi à Dennis Briechle après 13 ans à la tête du parti. Le président fondateur du PVL Biel/Bienne reste dans une position clé en tant que président du groupe parlementaire. Max Wiher s'est retiré du comité après 15 ans d'engagement. Par ailleurs, l'assemblée a décidé de dire non au règlement biennois sur la réclame.

Des perspectives d'avenir positives
L'objectif déclaré du PVL Biel-Bienne est de faire à nouveau pencher la balance après les élections parlementaires municipales de l'année prochaine. Pour cela, il s'agit au moins de reproduire le résultat des élections au Grand Conseil de 2022, où les Vert'libéraux biennois ont franchi pour la première fois la barre des 10%. "Il existe encore un grand potentiel électoral pour les Vert'libéraux à Bienne", déclare le nouveau président Hegg. La tâche du PVL est d'aborder ouvertement les problèmes et de proposer des solutions viables.

 

Il est par exemple inacceptable qu'un billet de concert vendu pour l'orchestre de la ville coûte 270 francs de subventions aux contribuables. Ou qu'un peu plus de 1000 entrées annuelles entièrement payées au Musée des beaux-arts soient compensées par une masse salariale de 800 000 francs. Bienne compte de nombreux personnes jeunes et socialement faibles, ainsi que des personnes issues d'autres milieux culturels. Ces personnes font elles-mêmes de la culture, mais celle-ci n'est souvent pas subventionnée pour un centime. Le fait d'attirer l'attention sur de tels développements erronés dans l'encouragement de la culture n'est pas hostile à la culture, bien au contraire. Notre promotion culturelle ne représente plus notre ville. Le PVL fera des propositions constructives pour une nouvelle politique culturelle.

 

Non au règlement sur la réclame
Le 18 juin, les citoyens de Bienne voteront sur une révision du règlement sur le réclame. Du point de vue des Vert'libéraux, cette révision n'est pas réussie : Le règlement prévoit des restrictions sourcilleuses et entame la liberté du commerce et de l'industrie. Ainsi, par exemple, la légendaire publicité Campari sur la place centrale ne serait plus autorisée. Les Vert'libéraux biennois estiment également que l'obligation de faire de la publicité en deux langues ne tient pas compte de la réalité : Bienne n'est pas seulement une ville bilingue, mais multilingue et l'anglais en particulier est aujourd'hui monnaie courante dans la publicité. L'assemblée des membres a donc clairement décidé de dire non à ce règlement sur la réclame.