Dimanche, 9 juin 2024

Votes locaux : Occasion manquées

Les Vert'libéraux biennois regrettent le résultat de la votation communale du 9 juin 2024. Bienne a manqué l'occasion de réaménager le Quai du Bas et a rejeté un projet qui contenait déjà de nombreux compromis. En contrepartie, la ville de Bienne s'offre une nouvelle construction (trop) coûteuse pour le bâtiment scolaire de Champagne. Avec un endettement de 800 millions de francs, le oui à cette nouvelle construction est donc une occasion manquée de planifier enfin des projets de construction avec des plafonds de coûts fixes. La forte proportion de « non » montre que notre sensibilité à des finances saines est largement partagée par la population.

Avec ce vote, la rénovation urgente du Quai du Bas sera soit à 100% aux frais de la Ville de Bienne, soit il sera possible de planifier un projet commun.

Kathrin Schlup, candidate au conseil de Ville PVL, déclare : « Il y a de la place pour la nature sur le Quai du Bas : nous, les humains, profitons d'un sol non imperméabilisé, de plus de vie et de moins de chaleur. Il y a une avenue pour se promener - les sentiers pédestres et cyclistes prévus et moins de places de parking préserveraient au mieux l'héritage. Le PVL s'engagera au sein du conseil de Ville pour que Bienne offre une meilleure qualité de vie à tous.

Avec seulement 52,95 % d'opinions favorables, le résultat pour la proposition de construction d'une école à Champagne a également été serré. Et ce, bien qu'il soit incontestable que la ville de Bienne a besoin de nouveaux locaux scolaires. Ce résultat serré montre qu'une grande partie de la population considère que le projet est trop cher et qu'il n'est pas adapté à son objectif. 

Pour le PVL, le respect strict du crédit de construction est essentiel, surtout si l'on considère la dette actuelle de la ville, qui s'élève à 800 millions de francs. Bienne a besoin de finances saines pour pouvoir à nouveau procéder à ses propres investissements sans devoir s'endetter davantage et crouler sous les intérêts. 

« Bienne a besoin de finances saines pour pouvoir relever efficacement les défis de l'avenir, tels que le changement climatique, et restructurer le système énergétique de la ville en fonction de l'évolution de la situation. Ce n'est qu'avec des finances saines que la ville disposera de la marge de manœuvre nécessaire », commente Marcel Suter, candidat au conseil municipal.